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© Shervin Lainez

Deva Mahal

Deva (se prononce «diva») Mahal est née avec le blues dans le sang. Elle chante, comme on prêche, la vie, les épreuves et ses blessures avec un flow intense. Elle défendra sur scène les titres soul et R&B de son 1er album Run Deep sorti en mars 2018. Bon sang ne saurait mentir! Deva Mahal est la fille du grand bluesman Taj Mahal. La musique a toujours fait partie de sa vie, sa famille se souvient qu’elle aimait chanter devant les autres, même petite! Elle grandit à Hawaï, se destine à une carrière à Broadway et part étudier les arts dramatiques dans l’Oregon, mais le projet capote suite à la mort brutale d’une de ses sœurs. C’est en Nouvelle-Zélande qu’on la retrouve après les événements du 11 septembre. Elle y étudie le jazz et la performance vocale et fait des débuts prometteurs sur la scène musicale de Wellington, avant de se retrouver en tournée mondiale avec le groupe soul «hi-tek» Fat Freddy’s Drop où elle se distingue. Ce sera New York ensuite où elle se décide à tenter sa chance. Jam sessions à Brooklyn, buzz autour du projet Fredericks/Brown, collaborations avec des artistes de tous horizons (Sharon Jones, TV On The Radio…) et surtout elle coécrit Never let you Go (2008) avec son père, dévoilant ses talents de compositrice. Dix ans plus tard, elle peut se targuer d’avoir foulé des lieux mythiques (Carnegie Hall, L’Apollo, Montreux Jazz, Sonar), partagé la scène avec des légendes (Etta James ou Dianne Reeves) et surtout être fière de ce 12-titres Run Deep produit par Scott Jacoby (Coldplay, Vampire Weekend). Chanteuse à la voix éclatante, elle réussit à merveille à fusionner les genres (soul, gospel, indie-pop et R&B) en un son unique résolument moderne. Une figure montante du R&B américain dont on n’a pas fini de parler.


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