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© Nathalie Flenghi

LA NATURE MORTE CHEZ NICOLAS DE STAËL

Archétype du peintre maudit, Nicolas de Staël s’est donné la mort à seulement 41 ans en se défenestrant à Antibes. Il était né en 1914 à Saint-Pétersbourg. Son père, officier du tsar, dut s’exiler en Pologne en 1917. Nicolas et ses sœurs quittent ce pays en 1922 après la mort de leurs parents. Nicolas s’inscrit à l’Académie royale des beaux arts de Bruxelles: il en sort à vingt ans avec le Grand Prix. Il découvre les grands peintres de l’École de Paris. Il s’engage dans la Légion étrangère en 1939.

En 1940, il gagne péniblement sa vie en faisant divers métiers. L’influence de Magnelli provoque une véritable rupture en lui, il abandonne brusquement la figuration et passe sans transition à l’abstraction totale. En 15 années seulement, il a marqué l’art moderne par sa peinture à la matière vivante. À partir de 1952, l’artiste s’adonne à la nature morte et revisite ce sujet en allant d’expériences en expériences qui paradoxalement figurent mieux que n’importe quel classicisme.

Cette conférence est animée par Nathalie Becker (maitre en histoire de l‘art et archéologie)

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