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Elliott Murphy Band

Lorsque Aquashow, le tout premier album d’ELLIOTT MURPHY, sort en novembre 1973, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, Newsweek, The New Yorker... Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le F. Scott Fitzgerald du rock’n’roll. Ces comparaisons restent éminemment flatteuses, mais immergent notre homme dans l’habituel et réducteur jeu des comparaisons que connaissent bien des nouveaux venus. En fait, ce que fut ELLIOTT MURPHY – et surtout ce qu’il demeure contre vents et marées depuis plus de trente-cinq ans – se décline sur une riche palette d’adjectifs, de rôles et de compétences qui forcent le respect. Disons le tout de go: MURPHY est avant tout cet artiste prolixe, ce compositeur-guitariste inspiré, ce chanteur charismatique, cet infatigable et authentique baladin qu’une unique carrière de plus

de trente albums porta jusqu’à nous, sans compromission ni souci de séduction facile.

Et aussi, sans doute, les plus français des songwriters USA.

Ses admirateurs dans le monde de la musique sont légions. On pourrait citer Peter Buck (REM), The Violent Femmes, Paul Rothchild (le producteur des Doors), Lou Reed, Elvis Costello et Bruce Springsteen. Parmi les prestigieux musiciens qui l’ont accompagné, on se souvient de certains membres des Talking Heads, du Velvet Underground, des Violent Femmes, ainsi que l’ex-Stone Mick Taylor, Chris Spedding, Phil Collins, Billy Joel ou encore Bruce Springsteen, qui l’invite régulièrement à partager la scène avec lui lors des ses tournées européennes.

Aujourd’hui Elliott Murphy vit à Paris et il ne cesse de tourner avec son guitariste extraordinaire Olivier Durand. Notre musicien est aussi un pétrisseur de mots. Il a rédigé un recueil de nouvelles (Café Notes) et deux romans (Poetic Justice & Marty May) publiés en plusieurs langues. C’est aussi lui qui signa les notes de la pochette du désormais légendaire Live 69 du Velvet Underground. PPolyvalent, il a également tenu un petit rôl au cinéma dans le Roma de Fellini. En 2012, Elliott Murphy fut distingué de la médaille Vermeil de la ville de Paris par le maire Bertrand Delanôé. Il a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres le mercredi 4 novembre 2015.