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Jarry - Atypique

Jarry, sous ses aspects d’hurluberlu, met le doigt sur un sujet sensible de la société: la recherche d’emploi. Les statistiques montrent qu’une personne change en moyenne sept fois de Métier dans sa vie. Il part de ce postulat pour écrire son spectacle et en fait le fil conducteur. Il a alors testé de nombreux métiers pendant 48 à 72h afin de partager un quotidien différent du sien : caissier chez Lidl, maître nageur, membre du GIGN, prêtre... Un réel travail d’investigation qui lui a permis de faire ressortir le plus drôle de chaque situation. Jarry transforme la salle de spectacle en salle d’attente Pôle Emploi et nous livre ses différentes expériences professionnelles.

Le titre “Atypique” de son spectacle définit bien le personnage. “Atypique... c’est un mot qui me ressemble. J’aime le loufoque et lutte contre les stéréotypes et les idées reçues. Etre atypique, c’est être aux antipodes du conformisme et de tout ce qui est formaté... Et c’est ce que j’avais envie de présenter au public : un spectacle hors norme, un peu fou et différent...“. Jarry traite donc notamment du droit à la différence, du droit d’exister tel que l’on est (et que l’on nait), du droit à la singularité : il combat les clichés et livre un véritable message de solidarité à travers l’acceptation de soi et d’autrui.

Le personnage incarné par Jarry tout au long du spectacle (assez proche de lui dans la réalité finalement) a une imagination débordante, il a su garder son âme d’enfant et surprend de part sa candeur et sa sensibilité ce qui le rend extrêmement attachant.

Son talent ne se limite pas à la scène. Véritable trublion des plateaux TV et Radio, Jarry fait l’unanimité auprès des professionnels après chacun de ses passages. Il ose tout et transforme toutes ses apparitions en véritable show ! Invité récurrent et délirant d’Arthur dans Vendredi tout est permis sur TF1, Jarry apporte cette année son grain de folie sur France 2, dans Comment ça va bien aux côtés de Stéphane Bern, et sur le canapé rouge de Michel Drucker dans Vivement Dimanche. Atypique, non ?